Le gène de la neurodégénérescence ?

19  janvier 2009

Grande découverte sans aucun doute. L’important ici, c’est non seulement qu’on pourrait peut-être réduire les maladies neurodégénératives par une thérapie génique mais qu’on a confirmation du fait que le vieillissement est un processus actif, un peu comme l’apoptose.

De plus ce résultat est compatible avec le rôle reconnu du gène p53 comme principal mécanisme anticancer et notamment avec l’allongement notable de durée de vie que confère aux souris l’ajout d’une copie de p53.

En effet, les maladies neurodégénératives sont bien liées à l’âge uniquement, réglées par l’évolution, et seraient déclenchées par une inhibition de ce gène p53, inhibition des mécanismes de réparation et d’élimination des radicaux libres, laissant libre cours à l’entropie.

Cela laisse beaucoup d’espoir puisqu’il ne s’agit plus tant de trouver des moyens de réparation se substituant à ceux qui sont si efficaces tout au long de la vie mais seulement d’inhiber leur inhibition. Très grande nouvelle si cela pouvait permettre une vieillesse sans dégénérescence mais on n’en est pas là du tout encore...

    Le premier facteur de risque des maladies comme la dégénérescence maculaire, le Parkinson et l’Alzheimer est l’âge.
    Les résultats démontrent que le gène Bmi1 est requis dans les neurones de la rétine et du cortex cérébral pour prévenir l’activation de la voie p53 et l’accumulation de radicaux libres.
    "En somme, il est maintenant établi que le gène Bmi1 est un régulateur direct du vieillissement cellulaire dans les neurones du cerveau et de la rétine des mammifères via son action sur les mécanismes de défense contre les radicaux libres", indique le Dr Bernier.

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